Nous devons nous mobiliser
Depuis le début de l’ère industrielle, nous émettons beaucoup de gaz à effet de serre qui se concentrent dans l’atmosphère. Cela entraîne un réchauffement de la planète et des modifications importantes du climat. Il est encore temps d’agir pour limiter le réchauffement à moins de 2 °. L’impact des gaz rejetés dans l’atmosphère provoqué par la consommation massive d’énergies fossiles est croissante.
Les conférences internationales et les engagements des pays à une transformation des habitudes de productions et de consommations des pays riches, rencontrent beaucoup d’obstacles et une forme de négation de la part des climato-sceptiques.
Le GIEC rends des rapports et nous alerte
Le débat sur le changement climatique est prioritaire. Chaque jour nous constatons une dégradation dans l’équilibre climatique, qui se caractérise par des événements violents : sécheresse- incendie- orages accompagnés de grêle et pluies diluviennes
L’accès à l’eau douce pour beaucoup de pays se réduit, et deviendra pour tous une priorité. Comment mieux l’utiliser et moins la consommer. Dans de nombreux pays, l’eau douce est privatisée par des consortiums puissants et nous avons été alertés par la situation d’éleveurs au sud du Chili, privés d’eau et contraints à l’exode. Cette situation se répète dans de nombreux pays ( en Europe- en Palestine – en Afrique, en Amérique latine et aux USA ….).
La mondialisation de l’économie et la délocalisation de productions alimentaires venant de pays pauvres à la recherche de prix bas, provoque un transfert sous estimé de l’eau de ses pays vers les pays riches.
Notre association internationale « Paysans du Monde »promeut des échanges des relations entre pays, afin de partager nos expériences et d’organiser un autre modèle agricole et social, plus respectueux des ressources naturelles, ayant pour ligne directrice: la sobriété.
Être une association engagée dans l’agritourisme nous impose de maintenir des liens physiques entre tous les paysans du monde et d’encourager un tourisme équitable et solidaire respectueux de l’environnement .
Le tourisme international, par l’utilisation des avions est accusé de rejet de carbone, pourtant même si cela est important, il ne représente que 17 % des rejets globaux. Les destinations et les populations locales ( dites racines), attendent les subsides de cette activité pour vivre ou survivre par l’accueil de touristes, ils ne doivent pas être sanctionnés. Nous encourageons les paysans à se diversifier dans cette forme de vente directe, permettant une ouverture humaine vers d’autres peuples, permettant également aux voyageurs, une prise de conscience de la précarité des populations lointaines.
La guerre en Ukraine et le blocage des exportations de céréales rappelle la nécessité de l’autosuffisance alimentaire par pays ou groupe de pays. La faim est une arme de destruction massive et un moyen de chantage plus facile à utiliser que l’arme nucléaire.
Le voyage ne doit pas être associé au seul impact climatique, il doit être pensé différemment, avec une durée plus longue et moins fréquente…. Respectant la charte du tourisme équitable.
La résilience climatique est une affaire de tous les jours, et prioritairement par la sobriété de nos consommations relocalisées.
Vos commentaires sont attendus . Merci
Source ADEME https://ademe.fr/
CONSO RESPONSABLE
Les sols : un trésor à protéger
ENJEUX
Les sols sont fragiles. Ils mettent plusieurs siècles à se former, mais peuvent être dégradés très rapidement. Les sols fertiles sont minoritaires. À nous tous de les préserver
Le sol met plusieurs milliers d’années à se constituer : la roche-mère, élément minéral, est altérée par l’air et l’eau. Elle se fracture, se délite… Cela permet l’installation de premières plantes pionnières. Ensuite, la matière organique provenant de plantes et d’animaux morts forme en surface une litière. Décomposée par la faune du sol, elle est transformée en humus qui se mélange aux éléments minéraux pour créer un sol de plus en plus riche et profond où s’installent d’autres végétaux et animaux.
Il existe une grande de diversité de sols, et les sols fertiles sont rares sur notre planète (moins de 15 % de la surface terrestre).
L’érosion accélérée
La déforestation ou les incendies de forêt mettent le sol à nu. Sans couverture végétale, le sol se dégrade plus vite. Il est touché plus facilement par l’érosion.
L’imperméabilisation des sols
Les routes, les bâtiments, les surfaces bétonnées couvrent le sol et le font disparaître. Par ailleurs, l’eau ne peut plus pénétrer sur ces surfaces imperméables de plus en plus importantes et ruisselle, ce qui grossit les cours d’eau plus rapidement et peut provoquer des inondations.
Comment mieux préserver les sols ?
Les sols sont notre histoire et notre avenir. Les choix que nous faisons aujourd’hui produirons leurs effets dans des décennies, des siècles. Les sols nous offrent des services irremplaçables :ils stockent plus de carbone que l’atmosphère et les forêts réunis. Ils nous fournissent tout ce qui est essentiel : des matériaux de construction, du bois pour fabriquer des meubles, de quoi nous nourrir, des matières pour nos vêtements… Jardiniers, agriculteurs, industriels, aménageurs, chacun a son rôle à jouer pour moins polluer et mieux respecter le cycle naturel des sols.
La transition écologique
ENJEUX
Comment faire évoluer notre modèle économique pour plus d’équité, de solidarité et de protection de la planète ? Qu’est-ce que cela va changer dans la vie des Français ?
Quel est l’impact de notre alimentation sur l’environnement ?
Notre façon de nous nourrir affecte notre planète. Les consommateurs ne sont pas les seuls responsables bien sûr, mais nous avons le pouvoir d’influer sur toute la chaîne. Petit diagnostic pour s’en persuader.
Le quart des émissions de gaz à effet de serre en France provient de nos assiettes
C’est autant que le transport ou le logement !
De la production des aliments jusqu’à leur consommation, notre modèle alimentaire contribue aussi au réchauffement de la planète. Consommations d’énergie, pollutions, gaspillages… Même si les pratiques évoluent, les impacts sont là, à toutes les étapes.
En tête arrive la production des aliments. En France, l’agriculture occupe 54% du territoire et génère 20% des émissions de gaz à effet de serre. Les modes de production ont parfois de lourdes conséquences sur l’environnement : utilisation d’engrais et pesticides, dégradation des sols et des réserves en eau, forte consommation d’énergie… Et les étapes suivantes ne sont pas en reste. La transformation des aliments consomme aussi beaucoup d’eau. Le transport essentiellement routier des denrées pollue l’air et émet des gaz à effet de serre, sans compter l’impact des importations par avion. Et puis il faut ensuite stocker et conserver tous ces produits. Dans les grandes surfaces alimentaires, la réfrigération représente à elle seule 40 % des consommations d’énergie.
Enfin au bout du bout, il y a les consommateurs. Aller faire ses courses, garder ses aliments au frais, cuisiner… Tout cela consomme encore de l’énergie. Sans oublier les déchets d’emballages alimentaires qu’il faut collecter, traiter, recycler ou incinérer.